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Bientôt, son studio photo prendra la route. Photographe, Théo Soleasa y a mis du cœur, et sa caravane est fin prête. Il l’a aménagée pour en faire un studio itinérant.
©Laurie Joanou / Zoomdici.fr
Le principe est simple. Le jeune homme débarque dans un festival. Ouvre sa caravane au public. Là, les adultes comme les enfants peuvent se prêter, dans l’obscurité, au jeu du light painting. Mais qu’est-ce donc ? « Une technique photographique magique ! », s’amuse Théo, qui veut émerveiller les gens avec le pouvoir de l’image. C’est une méthode qui consiste à déplacer des points lumineux dans l’obscurité. Le photographe, en utilisant un temps d’exposition long, obtient alors une image sur laquelle apparaissent tous les mouvements de lumières. Si Théo pratique le light painting dans une démarche artistique, c’est avec une volonté adaptée à l’amusement qu’il conçoit l’usage de son appareil photo.
Une tournée du Pilat et des festivals culturels
Photographe à Rochetaillée, Théo Soleasa a aussi roulé sa bosse dans la distribution de disques. Un atout pour celui qui, désormais, doit démarcher les clients pour son propre compte. S’il a décidé de revenir à sa passion pour l’image et de la partager, il doit néanmoins trouver sa clientèle. Collectivités, festivals, écoles… Tous les rassemblements peuvent se prêter au jeu du studio photo itinérant. Une activité qui vient compléter les ateliers photo qu’il anime déjà dans des milieux plus conventionnels.
L.J.
Pour se faire connaître et financer l’achat d’une imprimante professionnelle et lancer son activité, le jeune autodidacte a lancé une campagne de crowdfunding
